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Moi, Dominique Joseph Garat : Homme des Lumières et patriote basque

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Livres adultes(9782843940941) 
 
Auteur
Michel Duhart [auteur] 
 
Titre
Moi, Dominique Joseph Garat : Homme des Lumières et patriote basque / Michel Duhart.
 
Editeur
Atlantica1998.
 
Résumé
Dominique Joseph Garat  Il était ministre de la Justice, opposé à la peine capitale, mais c’est lui qui a annoncé à Louis XVI sa sentence de mort. Il a admiré Robespierre, puis l’a quitté, a encensé Napoléon, puis l’a fustigé dans un dialogue imaginaire incisif. Dominique-Joseph Garat est loué par les Italiens et les Hollandais, mais sa mémoire est décriée par ses compatriotes à la fin du XIXe, et on lui accorde une belle place dans le Dictionnaire des girouettes. Talleyrand et Germaine de Staël n‘étaient plus là pour défendre la complexité de sa pensée.    Dans la maison de…  L’historien Michel Duhart se consacre depuis plusieurs années à ce personnage parfois ambigu, précurseur d’idées nouvelles, catholique, rousseauiste, patriote basque, «abertzal»… Cette biographie enrichit le texte paru dans le Bulletin des lettres, sciences et art de Bayonne il y a 15 ans. Michel Duhart a vécu dans la maison de Garat, où « tout lui parlait de lui » les meubles, les gravures, la bibliothèque. Né à Ustarritz où son père était médecin, Dominique-Joseph Garat - qu’il ne faut pas confondre avec son frère aîné Dominique - a fréquenté le collège de Guyenne, fait ses études de droit à Bordeaux où il a été intronisé à la loge des Chartrons avec son frère homonyme, avant de se lancer dans une aventure parisienne résolument cosmopolite. C’est là qu’il se confronte à quelques grands esprits. Voltaire, Sieyès, Diderot, Condorcet… Garat les côtoie tous. Pourtant, il quitte la vie littéraire pour la politique. C’est sur ce terrain, sans doute, qu’il entend défendre ses idées. Le regard que porte Michel Duhart sur cette perpétuelle quête intellectuelle et identitaire dépasse la courtoise biographie. L’historien a décortiqué les archives départementales et privées, relevé des documents inédits, et plutôt que se lancer dans de hasardeuses interprétations, il s’appuie très abondamment sur des extraits de Garat. Une longue explication de texte, mais qui n’a rien de didactique.    Ethnologue chez soi  Pour le commun des Français, Garat reste l’homme qui a porté au roi Louis XVI sa sentence de mort. Pour les Basques, c’est bien autre chose. Elu député en 89, il rêvait, pour son Pays basque natal, d’une véritable autonomie économique et administrative. La Révolution allait lui permettre de défendre ses idées. Chargé de travailler sur la répartition du territoire en départements, il émet l’idée d’associer les provinces basques espagnole et française, puis propose un département réunissant la Soule, la Basse-Navarre et le Labourd. Il milite pour son» pays» avec autant de vigueur que’il s’oppose à l’esclavage ou à l’absolutisme. Garat aspire à une géographie administrative cohérente et respectueuse des particularismes. Son regard sur les siens est à la fois celui de l’ethnologue et du philosophe. Admirateur de Fontenelle, acquis à certaines idées de Rousseau, il estime que la nature «sauvag e» de l’homme, il n’est pas nécessaire de courir les continents pour l’observer et la décortiquer. Elle existe dans les provinces, et cette substantifique nature vaut bien de ne pas toujours sourire à la Révolution. Il a fini par «rentrer dans son silence» et son pays.
 
 
 
Exemplaire
 
 
Code-barres
47023664
 
Cote
FR-HIS-B-940.27-GAR
 
Disponibilité
Disponible
 

 
Description
268 p. ; 21 cm
 
Indices
 
 
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